Une des grandes questions sans réponse, dans l’histoire de la bière, est pourquoi il a fallu 9000 années ou plus (après que cette méthode ait commencé pour les brasseurs) pour utiliser le houblon et faire de ce breuvage un produit important des grossistes d’alcools de nos jours.
Aujourd’hui, il y a très peu de bières faites sans houblon. Il donne la saveur de la bière et, plus important encore, il augmente la durée de conservation de la bière. Celle-ci, sans houblon, peut être aussi courte qu’une quinzaine de jours avant qu’elle ne commence à se gâter et prendre un goût aigre. Une bière houblonnée peut durer des années. Mais il a fallu des millénaires avant que les brasseurs découvrent cela.
Le premier rapport entre le houblon et le brassage vient de Picardie dans le Nord de la France, en 822, où l’abbé Adalhard du monastère bénédictin de Corbie, dans la vallée de la Somme près d’Amiens, a écrit une série de lois sur la façon dont l’abbaye devait être règlementé. Les nombreuses règles couvraient les droits des locataires de l’abbaye, qui comprenaient la collecte de bois de chauffage ainsi que celle du houblon.
Il était important que ces règles devraient relier houblon avec brassage de la bière, parce que le houblon avait d’autres utilisations telles que faire des colorants, par exemple (colorant brun de la sève de houblon et colorant jaune des feuilles et des cônes).
Les tiges peuvent également être utilisées pour faire des cordes, sac et papier. Ainsi toute mention dans les documents anciens de houblon étant prélevés dans la nature, ou même cultivé, ne signifie pas automatiquement que les sauts étaient destinés pour la bière.
Mais les règles faîtes par Adalhard ne disent pas si le houblon a été utilisé pour préserver la bière, ou simplement pour la parfumer.
Aujourd’hui, il parait évident que le houblon fait tourner l’économie de l’alcool de n’importe quel grossiste d’alcool à travers le monde, les moines ne s’imaginaient pas devenir aussi incontournables avec leur découverte.